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Les atouts nutritionnels

Tous les nutritionnistes le recommandent : le poisson est bénéfique pour la santé, il faut en consommer deux fois par semaine, en variant les espèces (1 poisson gras, un poisson maigre) et ce, à tout âge. Cependant, le consommateur souhaite savoir s’il existe une différence de qualité nutritionnelle entre les poissons d’aquaculture et le poisson sauvage. L’étude Nutraqua a confirmé que c’est l’espèce, et non la provenance (pêche ou pisciculture) qui détermine la composition nutritionnelle des produits aquatiques. Contrairement à une idée reçue, les poissons d’aquaculture ne sont pas toujours plus gras que les poissons de pêche. Par ailleurs, ils sont comme ces derniers, sources d’éléments nutritionnels particulièrement intéressants, comme les acides gras polyinsaturés à longue chaîne oméga 3 et certains minéraux. De ce point de vue, ils répondent parfaitement aux recommandations du Programme National Nutrition Santé (PNNS). L’objectif poursuivi par tous les producteurs est de proposer au consommateur un poisson aux qualités gustatives et nutritionnelles optimales, en toute sécurité
Les méthodes d’élevage et le soin apporté au poisson visent à obtenir un poisson présentant les meilleures caractéristiques nutritionnelles et organoleptiques (aspect, odeur, saveur, texture). Ainsi, les poissons issus de l’aquaculture peuvent recueillir dans bien des cas la préférence des dégustateurs dans les tests de comparaison avec les produits issus de la pêche, notamment à l’aveugle. L’aquaculture durable se positionne bien comme un complément indispensable à la pêche responsable. Conscients de leurs responsabilités en matière de diététique, les professionnels de la pisciculture française affichent sans complexe nombre d’allégations nutritionnelles pour leurs produits. Consommés régulièrement, les poissons d’élevage présentent donc, comme tous les produits aquatiques, un grand intérêt.

La truite

La truite est un poisson d’apport énergétique modéré : avec ses 107 Kcal/100 g, elle s’intègre parfaitement dans une alimentation équilibrée. Son profil nutritionnel se distingue par un excellent apport en protéines de bonne qualité, répondant aux besoins d’entretien et de croissance de nos tissus. La truite apporte 19,4 g de protéines / 100 g, soit autant que la plupart des viandes. Une truite portion (100 g nets consommés) couvre environ 25 % des besoins quotidiens en protéines d’un homme adulte. Parfois considérée comme un poisson ” semi-gras “, la truite reste tout de même un aliment protidique parmi les plus maigres, si on la compare aux viandes ou aux œufs. Riche en acides gras mono et poly-insaturés (oméga 3), la truite contribue à la prévention des maladies cardio-vasculaires. Ces acides gras favorisent en effet la baisse du taux de cholestérol et la fluidité sanguine. Si la truite a une teneur en cholestérol peu élevée : 57 mg /100 g, ce qui est intéressant, elle est en revanche une excellente source de vitamines variées :
  • Vitamine D indispensable à la croissance osseuse, à l’assimilation et à la fixation du calcium sur le squelette.
  • Vitamine E qui protège les tissus du vieillissement prématuré.
  • Vitamine B12 indispensable à la formation des globules rouges (rôle anti-anémie).
  • Vitamine B6 qui intervient dans le métabolisme des protéines, permettant, en particulier la construction des tissus à partir des protéines alimentaires.
  • Vitamine PP ou niacine indispensable au métabolisme énergétique, et au bon fonctionnement cellulaire.
Enfin, la truite contient également des minéraux en quantité intéressante :
  • apport modéré en Sodium (50 mg / 100g)
  • apport loin d’être négligeable en Fer : 1 mg = 11 % des ANC.
  • Apport en Magnésium : 28 mg = 6,5 % des ANC.
ANC : apports nutritionnels conseillés pour l’homme adulte (ANC 2001 – Cnerna, A. Martin, tec et doc) Les données de composition nutritionnelle de la truite portion proviennent des travaux de Nutraqua (www.nutraqua.com)

Le Bar, la Daurade Royale et le Turbot

Riches en acides gras mono et poly-insaturés (oméga 3), ces poissons contribuent à la prévention des maladies cardio-vasculaires. Ces acides gras favorisent en effet la baisse du taux de cholestérol et la fluidité sanguine. Bar, turbot, daurade royale d’élevage sont des poissons maigres. Ils apportent moins de 100 calories aux 100 g et sont donc les alliés des régimes diététiques. Leur teneur en protéines de très bonne qualité – 100 g de poisson apportent 20 g de protéines – est un atout majeur pour la croissance et l’entretien des tissus. Ils contiennent, du fer héminique (anti-anémique) très efficace car bio disponible, de l’iode (croissance et développement mental, bon fonctionnement de la glande thyroïde), du fluor (santé dentaire) et du sélénium (anti-oxydant). Ils nous apportent également de la vitamine PP (aide l’organisme à stocker et à bien utiliser les protéines et les glucides) et de la vitamine B 12 (anti-anémique).